Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qu'est-ce que ça veut dire ?

Tout d’abord, faisons un petit cours d’anatomie :

A la naissance, chaque fille possède un stock d’ovocytes (ovules) dans les ovaires. Les ovocytes sont entourés de follicules, sorte de petites poches. Chaque mois, les follicules se préparent à expulser cet ovocyte mais un seul de ces follicules va dominer les autres. Celui-ci va alors se développer et grossir afin d’être mature, c’est la maturation. Puis l’ovaire va libérer ce follicule mature pour qu’il soit fécondé, c’est l’ovulation. Mais quel est le rapport avec le syndrome des ovaires polykystiques ? Dans le cas du syndrome des ovaires polykystiques, la femme a un excès d’hormones masculines dans son corps (androgènes) qui rend les follicules résistants au processus de maturation. Ils ne se développement pas correctement, ne sont donc pas expulsés et s’accumulent alors dans l’ovaire. 

#1 Qu’est-ce que le SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal qui touche entre 5 et 10% des femmes et perturbe fortement leur ovulation. C’est la première cause d’infertilité féminine allant parfois jusqu’à la stérilité et entraine aussi des troubles de la pilosité et du métabolisme. Il se caractérise par l’accumulation de follicules sous-développés dans les ovaires entrainant ainsi une augmentation de la taille des ovaires.

#2 Quels sont les symptômes ?

L’intensité des symptômes varient fortement d’une femme à l’autre, cependant les symptômes les plus courants du SOPK sont les suivants :

  • Rareté ou absence d’ovulation, créant des cycles menstruels très irréguliers avec parfois une absence totale de règles
  • Absence ou troubles du cycle menstruel
  • Prise de poids ou obésité
  • Augmentation de la pilosité
  • Acné
  • Troubles du métabolisme : diabète
  • Hypertension artérielle et maladies cardiovasculaires

Dans des cas plus rares, d’autres symptômes peuvent apparaitre comme la perte de cheveux, des tâches foncées sur la peau au niveau de la nuque, sous les bras et à l’intérieur des cuisses.  

#3 Quelle est la cause du SOPK ?

On ne connait pas toutes les causes du SOPK mais on sait qu’il vient entre-autre d’un dérèglement hormonal au niveau du cerveau et/ou des ovaires. Cela entraine une production importante d’androgènes et de testostérones, qui sont des hormones masculines.

#4 Est-ce que c’est génétique ?

Le SOPK n’est pas à proprement parler génétique mais il y aurait une prédisposition familiale.  

#5 Les différents types de SPOK :

D’après de nombreux gynécologues, il y aurait différents types de SOPK :

A. Le SOPK avec résistance à l’insuline

Ce type de SPOK est le plus courant et toucherait 70% des femmes atteintes. Lorsque l’on mange du sucre, celui-ci passe dans le sang via l’intestin. L’insuline est une hormone secrétée par le pancréas qui sert à réguler le taux de sucres dans le sang. Mais, dans certains cas, le corps, et plus particulièrement les cellules, refuse l’action de l’insuline. La quantité de sucres dans le sang va donc augmenter et le pancréas va continuer à produire de l’insuline.  

B. Le SOPK inflammatoire

Lié à une alimentation ou des comportements qui favorisent l’inflammation. Cette inflammation peut provoquer un déséquilibre hormonal en augmentant anormalement la part d’hormones masculines et gêner l'ovulation.  

C. Le SOPK post pilule

Lors de l’arrêt de la pilule, le corps peut entrer dans une phase dite « d’hyperandrogénie », c’est-à-dire que le corps rentre dans une production accrue d’androgène », responsable de l’apparition de kyste sur les ovaires. Très fréquent, il est le seul à être temporaire. Cependant, si vous ressentez des douleurs, une gêne et/ou des saignements anormaux, n’hésitez pas à consulter votre gynécologue.  

#6 Je suis atteinte du SOPK, que dois-je faire ?

Tout d’abord, veillez à avoir un suivi gynécologique régulier. Ensuite, s’il y a suspicion de SOPK, des dosages hormonaux seront effectués, notamment pour vérifier le taux d’androgène ; ainsi qu’une échographie, pour vérifier l’aspect des ovaires.   Malheureusement, il n’existe aujourd’hui aucun traitement pour guérir du SOPK, les seuls traitements administrés sont symptomatiques, et ceux, jusqu’à la ménopause. Un accompagnement psychologique peut être envisagé, ainsi que des traitements contre l’hirsutisme (pilosité exacerbée) sont proposés. Une pilule progestative peut-être proposée également, puisqu’elle réduit la production d’androgènes ovariens.   Pour les personnes ayant un IMC plus élevé que la moyenne, la perte de poids (d’environ 10%) pourrait avoir un effet bénéfique sur la fertilité et sur l’aménorrhée et diminuerait le risque de complications associées au syndrome des ovaires polykystiques. Pour les personnes ayant un IMC normale, la perte de poids n’aurait pas d’effet particulier sur les symptômes liés au SOPK.

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Sources : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk https://shop.vegavero.com/Le-syndrome-post-pilule-que-se-passe-t-il-aprss-larret-de-la-pilule- https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/ovaires-polykystiques/quels-examens-faire

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